Sans fonction officielle à l'Élysée, Jean Grosset, ancien n°2 de l'UNSA, n'a cessé ces dernières années de voir François Hollande. Le voilà aujourd'hui qui rejoint la tête du parti socialiste pour devenir conseiller pour les affaires sociales du premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis. Un choix que Jean Grosset justifie ainsi : « Qu'est-ce que je suis venu faire dans cette galère ? Faire en sorte que le PS ait un contact régulier, un dialogue, une réflexion politique avec les syndicats. » Ne masquant pas ses désaccords avec le premier secrétaire du PS, l'ancien syndicaliste souligne « la situation dramatique du PS » : « Étant dans une situation dramatique, je pense qu'il vaut mieux que des gens qui pensent à peu près la même chose travaillent ensemble », assure-t-il.
Dans ce 52e numéro d’Objections, Jean Grosset monte en défense de la loi Rebsamen sur le dialogue social, notant de nombreuses avancées et l'opposition farouche du patronat. « La loi sur le dialogue social, contrairement à ce que disent un certain nombre de personnes, est importante. Quand on voit l'excitation du patronat sur ces questions, on se dit quand même que ça change un certain nombre de choses dans les entreprises », dit-il.
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